ET PUIS MERDE.

Publié le par aa

J'ai besoin que tu crois en moi, que tu comprennes lorsque je ne vais pas bien. J'ai besoin de ta confiance, que tu n'es pas l'obligeance de me prendre pour une moins que rien, une pauvre fille ratée qu'on a conçu avec regret. J'ai besoin que tu m'aimes en fait. Et même si tu me le dis avec une voix tremblante, je n'en vois aucun acte ni aucun bénéfice. A force de grandir, tu as trouvé que de me porter de l'affection physique était trop absurde. J'ai répondu qu'en grandissant, tout était parti, pas seulement cette affection mais ta présence maternelle. Je vois de l'amour matériel maintenant, un moyen de plus (et sûrement de trop) de me faire vivre en me transportant, me logeant, me nourrissant. Mais après ? Je ne te dis plus "J'y vais Maman !" en te faisant un bisou le matin, je te demande plus "Quelle chaîne ?" après avoir mangé pour que tu regardes les informations, je ne te raconte plus ce qui m'arrive, car après tout, tu me reproches constamment ce que je fais. C'est comme si on était rien l'une pour l'autre, que tu n'existais plus. J'ai fais des bêtises, la tienne serait de m'avoir fait, j'en suis désolée. J'accepte les conséquences de mon comportement que j'ai évidemment mérité.

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